Et histoires de meurtre, disparitions, enlèvements...
L'affaire Grégory
Disparition, meurtre - affaire non résolue
Selon Christine Villemin, sa mère l’enfant jouait devant la maison lorsqu’il a disparu. L’alerte de sa disparition est donné à 17h50, trois heures plus tard, il est retrouvé mort dans la Vologne. Son corps ne porte aucune trace de coup ou de violences il est vêtu d’un anorak et d’un bonnet enfoncé sur sa tête.
Ainsi commence une des affaires judiciaires les plus retentissantes des années 1980.
L’affaire attire rapidement de nombreux journalistes, français puis étrangers.
Arbre généalogique de la famille Villemin :

Début de l’enquête :
Christine et Jean Marie Villemin, âgés de 24 et 26 ans, vivent dans un pavillon de Lépanges-sur-Vologne, dans les Vosges. Le corps ne présente pas de trace de violence mais aucun doute il s’agit d’un homicide. Cet acte à était revendiqué par téléphone à un oncle de la famille (Michel Villemin), seulement une demi-heure après la disparition. (L’appel est passé par un mystérieux inconnu à la voix rauque).
Le corbeau : « l’inconnu à la voix rauque » va être identifié par les parents de Grégory très rapidement comme étant le « corbeau » qui les a harcelés pendant trois ans.
Entre 1991 et 1993, ce ou ces fameu(x) corbeau passera par des centaines d’appels dans la vallée de la Vologne (un des appels du corbeau : https://www.police-scientifique.com/Affaire-Gregory/appel-du-corbeau ). Les appels se concentrent sur les membres de la famille Villemin, en particulier sur le couple Villemin et sur les parents. Le contenu des appels montre que le corbeau connaissait bien la famille Villemin.
Deux types d’appels sont recensés :
Les premiers sont passés par un individu à la voix rauque, ils racontent des anecdotes de leurs vie quotidienne les concernant et sont ponctués d’insultes et de menaces.
Les second types d’appels sont passés par une voix féminine et destinés aux personnes qui sont envoyés pour constatés la mort de Albert Villemin (ambulanciers, médecins et pompes funèbres)
Voici quelques contenus des appels qui montre que le corbeau fait partit de la famille : « On a été copain. On a même fait des javas ensemble, je te connais très très très bien… ».
Actuellement :
Cette affaire n’est toujours par résolue ni élucidé, le dossier réouvert plusieurs fois n’a jamais était refermé. Il a connu des rebondissements au fil des années. Comme le 14 juin avec l’annonce inattendu de l’interpellations de cinq personnes dans les Vosges. Trois personnes sont placées en garde à vue par les gendarmes de la section de recherche de Dijon. Tous sont des membres de la famille Villemin. Il y a d’abord une des tantes de Grégory : Ginette Villemin, 61 ans mariée au frère du père de Grégory, elle ressort libre de sa garde à vue.
Ce n’est pas le cas de deux autres qui sont rester en garde à vue : Marcel et Jacqueline Jacob, 72 ans qui ont été mis en examen pour : « enlèvement » et « séquestration suivie de mort » ils sont placés en détention provisoire, ils finiront par être remis en liberté sous contrôle judiciaire par la cour d’appel de Dijon. Ce sont respectivement le grand-oncle et la grande tante de Grégory. Marcel Jacob est le frère de Monique Villemin, la grand-mère paternelle de Grégory. Selon le procureur général ils sont restés muets et nient toutes les accusations portées sur eux.
